mardi 4 novembre 2025

Le prix du silence — pourquoi je ne me cache plus

 Pendant longtemps, j’ai écrit dans l’ombre.

Je publiais mes romans érotiques discrètement et je faisais mon possible pour glisser sur le style de mes livres quand on me posait la question. Je suis issue d’une famille d’intellectuels où les grands noms du cinéma et de la littérature étaient cités en permanence, lors des diners en famille élargie, le dimanche, après la traditionnelle messe. Eh oui, un foyer catholique.

 

Dans ces discussions philosophiques et politiques très animées, il n'y avait pas de place bien sûr pour les auteures comme « Barbara Cartland » et/ou encore « Cherise Sinclair » avec ses romans BDSM, qui étaient bien sûr boudés et méprisés ― et bien sûr considérés comme des romans de seconde catégorie.

 

Si bien que pendant longtemps, j’ai même écrit mes romans d’amour sans leur accorder une grande valeur… Dans la vie de tous les jours, j’écrivais du fantastique, mêlant récit de cape et d’épée au surnaturel,  à la mode du Tolkien, mon écrivain favori ou encore avec d'épiques combats entre sorciers et loups-garous à la mode de J.K. Rolling.

 

Je lisais bien souvent mes livres à mes trois petites filles qui adoraient les récits merveilleux dont je les gavais. Je me sentais très fière de cet univers fantastique que j’avais construit progressivement et qui était une manière pour moi de transposer les souffrances de mon passé en leçons de vie pour mes enfants.

 

Évidemment, j’écrivais aussi des romans un peu plus fleur bleue… mais je ne mettais en avant que mes récits fantastiques et je parlais un peu moins de mon autre passion, celle pour les romans d’amours avec ou sans érotisme.

 

Quand j’ai commencé à écrire de la romance BDSM… alors là! Je m’cachais encore plus!


Mon premier roman à saveur BDSM, La Captive de l’amour et le Bazillionnaire, fut publié sur une application mobile, sous mon pseudo d’artiste et où j’avais confiance que personne de ma famille, de mes amis ou encore — et aussi surtout — en Église ne risquait non de découvrir mon secret.

 

Ce n’est pas tant que je m’en cachais. Non. En fait, je n’ai jamais caché mon pseudonyme, ni que j’écrivais des livres et qu’on pouvait aller les lires sur une appli mobile… Je tablais plutôt sur leur manque d’intérêt pour ma carrière d’écrivaine, me confortant en me disant qu’ils ne prendraient même jamais la peine de télécharger l’appli mobile pour aller voir ce que j’écrivais… Cela, même si les dix premiers chapitres de mes livres sont toujours gratuits, et que donc ce serait très facile à qui le veut d’aller jeter un œil à mes œuvres sans nécessairement être forcé d’acheter le livre…

 

Cette attitude est sans doute symptomatique de mon manque de confiance en moi...

 

Personnellement, je n’ai jamais non plus fait pression sur qui que ce soit, de ma famille ou de mes proches, pour qu’ils lisent mes livres! En fait, je crois même que ça m’arrangeait qu’ils ne les lisent pas et je préférerais nettement que mes trois filles ne lisent jamais au grand jamais mes romans érotiques!

 

Bref, ça faisait parfaitement mon affaire que le commun des mortels ignore qui est Honey Goldfish sous ce nom de plume que j'utilise.

 

En fait, j’ai même toujours été convaincue qu’il était plus sûr d’utiliser un pseudonyme dans ce monde numérique où la cyberintimidation est un problème réel.

 

Que donc, c’était mieux ainsi.

 

Séparer la vie professionnelle de la vie personnelle.

 

Séparer la vie de famille de tout le reste.

 

Tout compartimenter.

 

C’est devenu une seconde nature pour moi, sans doute par la faute de ces intimidateurs de mon enfance qui m’ont convaincu toute jeune qu’un simple nom de famille ainsi que d'horribles lunettes suffisaient à faire de vous un citoyen de seconde catégorie.

 

Et que donc, pour être prise au sérieux, je devais garder mes désirs à distance, mes fantasmes à l’abri, mes mots entre parenthèses.

 

Je me disais : « Les gens ne me prendront jamais au sérieux si je leur dis que je suis une romancière écrivant du roman érotique. »

Et j’avais raison. Certains ne comprennent toujours pas.

 

Mais un jour, j’ai décidé que cela ne me suffisait plus.

 

Je me suis dit : « Je refuse de laisser la peur décider de la femme et de l’autrice que je suis! Je refuse de me taire sous prétexte que mon univers dérange! »

 

Le prix du silence

 

Quand on cache constamment ce que l’on est, ce que l’on aime, ce qui nous fait nous lever le matin… on paie un prix silencieux.

 

On se déchire.

 

Une dualité s’installe entre la personne qu’on montre et celle qu’on EST.

 

Et à force de cacher, on finit par croire qu’il y a effectivement quelque chose à cacher.

 

Durant longtemps, j’ai eu honte de mon genre littéraire.

J’écrivais de la romance érotique, et pire encore — j’osais parler de domination et de soumission dans le couple. J’utilise dans mes livres de vilains mots tels que le « Maitre »  et « Esclave ».

 

Pas pour choquer.

Pas pour provoquer.

 

Non, pour déranger non plus et encore moins pour faire du fric parce que ça ne rapporte pas tant que ça croyez-moi!

 

Mais plutôt parce que ce monde, celui de cette danse fantastique entre les partenaires, cet univers marqué par le contrôle et inversement de l’abandon, mais aussi de ce petit jeu sensuel des corps qui s’enlacent et des âmes qui se trouvent… est aussi synonyme pour moi de confiance et de libération.

 

Dans mes livres, je raconte la vérité nue sur nos besoins les plus humains : être vus, entendus, désirés, acceptés.

 

Et pourtant, combien de fois ai-je minimisé ce que j’écrivais?

 

Combien de fois ai-je effacé mes propres mots avant même de leur donner une chance d’exister ?

 

Chaque fois que je me censurais, je renforçais l’idée que ma voix devait rester en marge.

Et ça, c’est un prix trop lourd à payer.

 

La fracture intérieure

 

En moi, il y a plusieurs fractures intérieures… D’abord, il y a l’enfant blessée. Celle à qui on a dit trop souvent qu’elle ne valait rien. Celle qui trop longtemps fut ridiculisée. Celle qui ne savait pas comment s’affirmer en vieillissant et le faisait très mal. Il y a aussi l’ex-toxico. L’adolescente qui gelait ses émotions.

 

Il y a aussi l’ex-femme bafouée sortant d’une relation abusive, qui a dû se refaire après son divorce. Et, ce dont je suis très fière, il y a aussi la mère monoparentale qui a tout fait pour se relever et que sa foi chrétienne a soutenue. Celle qui s’efforce de suivre les préceptes du Christ et de les appliquer concrètement dans sa vie.

 

Toutes ces fractions de moi-même coexistent, comme autant d’épreuves qui m’ont façonnée et ont fait de moi la femme que je suis.

 

Et enfin, oui, enfin! Il y a une dernière facette de moi… l’Écrivaine qui m’a permis de traverser tout ça. Celle qui utilise l’art comme une soupape… un exutoire. Celle qui utilise sa plume pour se battre!

 

Celle qui donne vie à tous ces personnages, comme autant de facettes de moi-même et que mes lecteurs et lectrices connaissent.

 

L’auteure : Honey Goldfish, passionnée, intense… libérée.

 

Celle qui comprend ce que signifie faire confiance jusqu’à se livrer.

Celle qui sait que la domination n’est pas forcément la destruction quand elle est vécue entre deux partenaires consentants, mais plutôt une danse d’équilibre, une offrande réciproque.

 

Le BDSM, dans mes histoires comme dans ma vie, n’est pas une déviation.

C’est une forme d’art.

Un espace où la vulnérabilité devient force, où la douleur devient langage, où le corps parle quand les mots échouent.

 

C’est cela que j’écris.

Et c’est cela que je ne veux plus cacher.

 

Retrouver ma voix

 

La vérité, c’est que le secret me volait mon énergie.

À force de filtrer mes mots et de mesurer chaque phrase, j’en suis venue à écrire à moitié.

Moitié lumière, moitié ombre.

Et un jour, j’ai compris que mon écriture ne respirait plus.

 

Il y avait deux facettes qui se battaient en moi. L'écrivaine de récits fantastiques et la romancière, axée sur l'érotisme.

 

La honte éteint la flamme créatrice.

La peur la fait vaciller.

Mais l’acceptation — la vraie — la rallume d’un feu plus clair.

 

Aujourd’hui, je ne fais que suivre mon inspiration quand j’écris. Je laisse ma plume vagabonder avec mon esprit là où il me conduit! Et si tout à coup j’ai envie de mêler plusieurs genres, dansant entre fantastique et fantasme… je n’hésite pas non plus à le faire. Ma plume peut être un moment très fleur bleue, puis la minute d’après, un alpha très dominant fait son apparition, subjuguant mes lectrices et lecteurs de son aura surnaturelle.

 

Je prends la vie comme elle vient.

 

À fleur d'encre.

 

Je parle aussi bien plus ouvertement de mon univers, de mes thématiques, de mes désirs.

 

Parce que c’est en me montrant entièrement que mes histoires trouvent leur pleine vérité. Ces histoires sont après tout une partie de moi!

 

Oser se mettre à nue

 

Être visible, ce n’est pas crier plus fort.

C’est se tenir debout dans sa vérité, même quand elle dérange.

 

C’est dire : « Oui, j’écris de l’érotisme. Oui, j’aime le BDSM. Et oui, c’est une forme d’art, de littérature, d’exploration de l’âme humaine. » Et oui, j’écris aussi parfois des trucs franchement « kinkys » avec des alphas et leur compagne prédestinée ou d’obscurs avocats, procureur de la couronne aux ancêtres Faës.

 

Pour cette raison spécifique, je sais que certains ne prendront jamais mes livres au sérieux.

Parce qu’ils parlent de plaisir. Parce qu’ils parlent de corps. Parce qu'ils osent laisser errer l'imagination et colorer en dehors des petites lignes séparant les genres. Parce qu’ils osent aussi être très « kinkys », comme de petits plaisirs secrets.

 

Mais je sais aussi que d’autres s’y reconnaîtront.

Qu’ils y verront, eux aussi, une manière de guérir, d’aimer, de comprendre…d’exister.

 

Et si mes mots peuvent offrir cela — un reflet, une permission, une respiration — alors j’aurai gagné quelque chose d’immense : la liberté d’être moi.

 

Ce que j’assume aujourd’hui

 

Je ne suis pas seulement une auteure de romans fantastiques, mais aussi de romans érotiques. Parce que l’un n’exclut plus forcément l’autre.

 

À travers mes livres, je suis aussi et surtout une femme qui écrit la complexité du désir, la fragilité du pouvoir, la beauté du lien.

 

Je suis une conteuse de chair et d’âme.

 

Et je n’ai plus peur que cela me définisse.

 

Je n’ai plus peur que l’on me juge, ou que l’on me prenne moins au sérieux.

 

Parce que la vérité, c’est que je n’ai jamais été aussi sérieuse que maintenant.

 

En conclusion

 

Je choisis la lumière, même si elle expose mes zones d’ombre.

Je choisis de partager mes histoires, de parler de mon art, d’assumer mes désirs et mes fantasmes.

Parce que c’est ainsi qu’on réconcilie les morceaux de soi qu’on a trop longtemps séparés.

 

Écrire, c’est s’offrir au monde.

Et je veux m’offrir sans peur, sans filtre, sans excuses.

― Honey Goldfish


samedi 1 novembre 2025

Le grand serpent à plume

Dans mon livre J & R Surnaturelles Adventures et dans le livre Traquée par l'Alpha: Clamer Carmen, j'ai fait du serpent à plumes l'emblème sacré de ma race de métamorphes issus d'Amérique du Sud. Pour être plus précise, c'est la spiritualité des Naguals (les métamorphes) que j'ai tenté de construire autour de ce fameux serpent à plumes.

Voici comment s'est faite ma réflexion à ce sujet quand j'ai créé le personnage de mon tout premier Nagual ainsi que la race de métamorphes qui leur était associée, basée sur les mythes qui entourent le peuple Olmèque.


Spiritualité des Olmèques 

Certains archéologues supposent que les Olmèques vénéraient des dieux alors que d'autres jugent qu'il serait plus vraisemblable de croire qu'il s'agirait en fait d'animaux fétiches, ce qu'ils appellent communément des nauallis.* C'est cette dernière thèse que j'ai privilégié dans la rédaction de mon ouvrage de fiction. Selon celle-ci, il est dit que le jaguar entre autres, tenait une place particulière au sein de la civilisation olmèque. Un autre animal qui tenait une place de choix était le serpent, qui se dit Cóatl en nahuatl, la langue des Toltèques et des Aztèques. Plusieurs tribus aborigènes accordaient des propriétés particulières au serpent. Certains peuples d'Amazonie décrivent d'ailleurs encore aujourd'hui l'énergie vitale de l'être humain comme ayant la forme de serpent entrelacé, lové sur lui-même.**

Ces visions de serpents lumineux lovés sur eux-mêmes ou d'anacondas à demi immergés de l'eau et dressés en vrille en direction du ciel ne sont pas sans rappeler la forme de double hélice de l'ADN humain. Des anthropologues s'étant penchés sur la question se sont d'ailleurs demandé si les indigènes d'Amérique du Sud n'auraient pas compris instinctivement ce que nos scientifiques ont mis plusieurs décennies à confirmer. C'est ce que l'on appelle communément la convergence culturelle.

Du Cóatl (sepent) au Quetzalcóatl (serpent à plumes)
©Catherine Leroux

©Catherine Leroux


Dans l'élaboration de mon histoire, j'avais choisi de faire des métamorphes un peuple rigoureusement athée. Cependant je ne pouvais leur dénier une certaine forme de spiritualité étant donné que ce sont des créatures surnaturelles qui ont donc conscience de l'existence du monde des esprits. Chez les peuples précolombiens d'Amérique du Sud, je savais que le serpent tenait une place très importante pour les raisons que je vous ai mentionné plus tôt. Le Quetzalcóatl, grand serpent à plumes, est pour eux une représentation de la force vitale qui nous anime et aussi de la nature divine cachée en l'être humain qui peut ainsi s'unir à son double animal ou alors à son dieu selon les croyances. Quand un chamane poursuit cet objectif de s'unir à son double animal ou à sa divinité, il est dit qu'il poursuit la voie du Nagual... Cette élévation du statut d'humain au statut surnaturel est figurée par les plumes du Quetzalcóatl, qui préfigure chez les autochtones d'Amérique du Sud l'élévation au-dessus de sa nature humaine vers la nature divine. (C'est du moins ainsi que je l'ai compris et intégré dans ma réflexion.)

Mon clan de métamorphe possède une double nature, à la fois humaine et animale, et poursuit donc la voie du Nagual... Je me suis donc dit que le serpent à plume des peuplades précolombiennes devait avoir une place prépondérante dans la spiritualité du clan de métamorphes que j'ai imaginé.

En poursuivant mon raisonnement, j'ai donc imaginé l'hypothèse suivante:

À cette représentation très basique du serpent, je me suis dit que, étant très savants, mon clan de métamorphe, qui étudiait la nature et lui trouvait une ressemblance avec les brins d'ADN... pourrait avoir ajouté au fil du temps des éléments décoratifs à leur serpent afin d'offrir une représentation plus juste au niveau symbolique de l'esprit qui anime leur peuple. Ils auraient donc employé des plumes de quetzal, un oiseau au plumage rouge, vert et bleu d'Amérique latine, et dont le nom signifie grande plume verte.

Si nous suivons toujours l'hypothèse du double animal (le naualli), nous pouvons aisément imaginer que le serpent fétiche de la tribu olmèque de mon livre s'éleva au rang de dieu en Amérique du Sud et devint ainsi le Quetzalcóatl au contact des Toltèques et des Aztèques, qui le vénéraient, puisque ses trois peuples ont cohabité et se sont donc forcément influencés mutuellement. Mon clan de métamorphe auraient donc influencé la culture locale en Amérique du Sud après leur venue dans notre monde... 

Dans les faits, et sur un plan purement historique, le serpent à plumes était si populaire auprès des civilisations précolombiennes qu'il se retrouvait fréquemment dans l'art mésoaméricain plus de 2000 ans avant la conquête espagnole.

Les plumes de quetzal étaient d'ailleurs employées dans la confection des costumes de cérémonie des prêtres et rois qui prenaient quelquefois le nom de ce dieu auquel ils s'associaient, si bien que le commerce des plumes de cet oiseau était prospère dans toute l'Amazonie.

Mythologie

                               

Nous pouvons imaginer, toujours dans cette «histoire alternative» que le mythe entourant le Quetzalcóatl s'est sans doute lui aussi lentement formé et répandu en plusieurs légendes que les Mexicains et la plupart des peuplades d'Amérique du Sud perpétuent encore aujourd'hui. (cette fois dans la réalité bien tangible.)

Le plus célèbre de ces mythes raconte que Quetzalcóatl, qui était alors un grand roi de Tula, la capitale légendaire des Toltèques, fut séduit et même trompé par Tezcatlipoca, le plus craint de tous les dieux aztèques.

Jaloux de son rival, Tezcatlipoca l'enivra et l'amena à rompre son vœu de chasteté. Chassé de Tula suite à cela, Quetzalcóatl s'enfuit jusqu'au bord de la mer, où il s'immola, perclus de remords. Son cœur, qui s'était échappé des cendres, devint alors l'étoile du matin sous le nom de Tlahuizcalpantecuhtli, ce qui signifie Seigneur de la maison de l'étoile de l'aube en nahuatl.


Ce sont ces mythes, ainsi que toutes les raisons que j'ai évoqué,  qui m'ont fait choisir le Quetzalcóatl comme symbole de mon clan de métamorphes. En effet, j'ai choisi de les décrire comme un peuple savant, qui étudiait l'astronomie et se tournait vers les étoiles. Je désirais aussi représenter leurs systèmes de croyances dans ce même esprit. Mon clan de métamorphe croit donc au surnaturel, mais ne croit pas forcément en un ou plusieurs dieux. Leur système de croyances s'appuie sur la nature et son observation constante. Je juge donc qu'il est important que la mystique de ce peuple soit entièrement centrée sur un fétiche qui soit représentatif de cette sagesse innée du clan très ancien de métamorphes. Plus précisément celui de l'esprit du serpent à plumes, qui représente la force vitale en l'être humain, qui tend à s'élever vers le ciel, ce qui est symbolisé par les plumes. Mais aussi d'un humain qui, à travers les épreuves et la souffrance, serait parvenu à transcender sa souffrance pour en tirer un plus grand bien.

Honey Goldfish

*Caterina Magni, Archéologie du Mexique. Les Olmèques

**Michael Harner, The Way of the Shaman

Série Prédestination

 1- Rodéo du désir: Clamer Samantha



Chaque soir, elle rêve de lui, l'homme qui lui a sauvé la vie. L'homme qui l'a arraché des griffes de son kidnappeur. Mais pour lui, elle n'était sans doute qu'une mission. 


Quand elle était jeune, un accident de voiture lui a fait perdre l'usage de ses jambes et comme si ce n'était pas suffisant, par la suite, Sam est devenu la cible d'un baron de la drogue donnant aussi dans le trafique humain qui faisait une fixation sur sa meilleure amie qu'il ne pouvait avoir. Aux mains de ce monstre, Samantha a passé plus de sept ans au milieu de la jungle avant d'être rescapée lors d'une opération militaire de grande envergure. Aujourd'hui, elle doit refaire sa vie et réapprendre à vivre en société. 


Elle ne se serait jamais attendue, quand ces yeux se sont posés sur Wyatt dans la jungle, ce navy seal qui lui avait sauvé la vie, d'en tomber éperdument amoureuse. Tout comme elle ne s'attendait pas non plus, quelques mois plus tard, en faisant la connaissance de son frère Darren, d'en tomber amoureuse également.


Les frères Paxton, ces deux cowboys très séduisants, sont réputés dans la communauté locale pour être des doms d'expériences et de sacrés joueurs qui enlignent les conquêtes depuis plusieurs années. La rumeur veut aussi qu'ils aiment bien à partager et qu'ils ont fait du Ménage à trois un art de vivre.


Toute sa vie durant, Samantha a été une bonne fille. Elle allait à l'église tous les dimanches, elle faisait ce qu'on lui demandait. Elle n'a jamais commis le plus petit péché qu'elle n'aille tout de suite confesser et ne coucherait certainement pas avant le mariage, elle qui préserve sa virginité pour ce moment si spécial! Samantha a donc aussi parfaitement conscience que d'aimer deux hommes en même temps est... mal!  Que, ce ne sera jamais admis par l'Église et que donc, aller vers les frères Paxton vivre ses fantasmes les plus secrets voudrait aussi dire renoncer à son rêve de se marier devant Dieu. Renoncer à ses convictions. 


Elle ne croit pas non plus que Wyatt ou Darren soient prêts à s'engager et à fonder une famille, ce qui est son rêve depuis toujours!


Mais elle ignore comme les frères Paxton la désirent plus que tout. Tour à tour, dès le moment où leurs regards se sont posés sur elle, ils en sont tombés amoureux. Mais Samantha est une personne très pure et très chaste et ils ne voudraient en aucun cas détruire cette pureté du cœur qui la caractérise. Cependant, ils réalisent très vite plus les mois avancent que la petite Colombienne est devenue le centre de leur vie et qu'ils l'ont dans la peau.


Réussiront-ils à la convaincre de donner une chance à cet amour si peu conventionnel? 


À clamer ce cœur si tendre de Samantha et le conquérir? 


C'est ce que vous découvrirez dans « Rodéo du désir : Clamer Samantha »

Lire le livre


2- Traquée par l'Alpha: Clamer Carmen



Tony Jimenez est un Alpha de grande puissance issu d'une lignée très ancienne, et qui a beaucoup roulé sa bosse. Milliardaire et philanthrope, il est aussi un chanteur, plus précisément une vedette internationale très charismatique qui doit son succès en partie à son charme d'Alpha surnaturel qui fait tourner la tête de toutes les femmes. 


Tony n'est pas l'homme d'une seule femme, mais de toutes ces groupies qui l'adorent. 


Du moins, il n'entendait plus à se ranger depuis que Valeria Fedora, qu'il croyait être sa compagne prédestinée, lui avait brisé le cœur quand il était  plus jeune. 


Après que Valeria l'ait trahi si cruellement, Tony ne croyait pas pouvoir aimer une seconde fois. 


Les Alphas n'ont après tout qu'une seule âme sœur. Une seule compagne qui leur est prédestinée.


Mais un jour, dans un restaurant, il fait la connaissance de Carmen, séduisante petite serveuse et surtout femelle de la même race que lui se cachant elle aussi parmi les humains. 


Son parfum tout comme son charme et sa candeur sont irrésistibles, mais ayant déjà été trahi une première fois il tente de résister.


Cependant Tony découvre rapidement que cette petite femelle alpha est très addictive et qu'il ne peut s'empêcher plus de penser à elle à tout moment du jour ou de la nuit. 


Après avoir lutté contre ses sentiments, Tony décide finalement de ne plus le faire... seulement, entre temps, Carmen a fait la connaissance de son détestable cousin Luis qui l'amène à un diner du dimanche et la présente à tous comme sa fiancée, mettant Tony devant le fait accompli. 


Par amour pour Carmen, Tony choisira donc de taire ses propre sentiments de côté puisque cette femme qu'il lui croyait une nouvelle fois prédestinée semble si heureuse avec son cousin. Cependant, avec le temps, Tony a de plus en plus la sensation que Carmen et son cousin lui cachent des choses. 


Un jour, alors que lui et Carmen ont trop bu, il découvre qu'elle ne consentait pas vraiment à cette union avec Luis et qu'elle y fut forcée. Marquée même par cet Alpha contre son gré.  


Cette nuit-là, Tony et Carmen commettent l'irréparable. 


Quelques jours plus tard, Carmen s'enfuit afin d'échapper à son mari qui s'il le découvrait, le lui ferait payer très chèrement. Leur union pourrait aussi provoquer une guerre entre deux Alphas d'un même clan, d'une même famille! Carmen craint alors que Luis l'emporte. Elle craint pour Tony qui est un grand pacifiste. Elle n'imagine donc pas qu'ils puissent l'emporter contre un être si vil et sournois que Luis!


Mais Tony est bien décidé à la retrouver et cette fois à se battre pour la compagne qu'il croit maintenant lui être prédestiné. Cependant, des forces obscures semblent s'y opposer... 

Lire le livre


3- Courtisée par l'Alpha: Clamer Béatrice


Maître Colin Cleaver est un avocat Alpha respecté doublé d'un procureur général, ambitieux et déterminé à devenir un jour juge en chef pour faire régner la justice et réparer les crimes de son père déviant. Un mégaprocès contre plusieurs déviants pourrait bien propulser sa carrière et lui garantir l'élection tant convoitée.

Mais son passé ressurgit de manière inattendue : la femme avec qui il a eu une aventure d'un soir refait surface... et il découvre qu'il a un fils qu'il ignorait totalement !

Béatrice, elle, n'a jamais oublié cette nuit qui a bouleversé sa vie. Une morsure sans consentement, une grossesse surprise, l'expulsion de son collège et le rejet de son père : elle a tout affronté seule. Elle ne se souvient pas du visage de l'homme avec qui elle avait couché, rencontré dans un bar dans des circonstances pour le moins tortueuses, ne conservant de lui que des impressions fugaces... Mais Colin, lui, se souvient très bien et se fait un devoir de le lui rappeler ! La réaction de Béatrice n'est cependant pas celle qu'il attendait.

Dès qu'elle découvre que l'Alpha en question est son nouveau patron, Maître Colin passe dans son esprit de l'homme qu'elle admirait le plus à celui qui est désormais, à ses yeux, le plus repoussant de l'univers.

Malgré son rejet, Colin persiste. Patron et Alpha, il la courtise sans relâche : des présents déposés sur son bureau le matin, des bouquets de roses le soir, des rendez-vous embarrassants devant ses collègues... et un flirt insolent qu'elle ne peut ignorer.

- On peut savoir ce que ça signifie, Maître Colin !? rugit Béatrice, lui lançant les fleurs à la figure.
- C'est évident ! Je vous courtise ! répond Colin, arrogant et imperturbable.

Même leur fils finira par soutenir son père... preuve que Colin ne laisse jamais tomber ce qu'il veut. Passion, pouvoir et fierté Alpha se mêlent dans cette histoire : Béatrice pourra-t-elle résister à l'homme qui a marqué sa vie à jamais ?

Plongez dans ce livre captivant, où romance brûlante, suspense et jeux de pouvoir s'entrelacent, et découvrez comment un Alpha déterminé peut conquérir le cœur d'une femme forte, même contre toute attente.


À suivre... 

©Honey Goldfish


Série du Milliardaire Beach Club

 1- Liaison secrète: le contrat d'amour



Emma est une Youtubeuse très populaire, et aussi une journaliste indépendante qui ne s'en laisse jamais imposer. C'est aussi une jeune femme très ouverte, qui assume pleinement ses fantasmes. Ceux d'une soumise de service plus précisément qui se cherche un nouveau dom depuis que sa dernière relation amoureuse fut un échec. La plupart de ses amies sont dans des relations amoureuses qui ne peuvent que vous faire rêver de trouver l'homme idéal. Parmi celles-ci, sa belle-sœur Anne Claude, qui est mariée avec le frère d'Emma dans une relation dominant/soumise très épanouie. Belle-sœur qui se trouve à avoir un frère très séduisant qui tourne la tête de toutes les femmes soumises de France et même ici en Floride! 


Justin Eckhart. 


Multimilliardaire. Riche. Séduisant. Mais aussi très arrogant! Surtout, un playboy bien connu de la communauté BDSM locale. Justin Eckhart a aussi la réputation de ne jamais coucher plus de quelques fois avec la même soumise. Quand il invite une femme dans sa garçonnière, il ne lui accorde qu'une seule fin de semaine, ni plus ni moins. Mais il s'engage toujours auprès d'elle à ce que cette fin de semaine soit inoubliable. 


C'est ce que proposera Justin à Emma. Trois jours de pure soumission. Trois jours de sexe débridé où il s'engage à assouvir tous leurs fantasmes les plus secrets.Mais, en retour, Justin exige une soumission totale et complète de la part de sa partenaire du moment. 


La soumission totale, pour une fin de semaine, une seule!


Voilà ce qui est convenu entre les deux amants secrets. Seulement, Sauront-ils s'y tenir?

Lire le livre


2- À l'ombre du CEO



Daisy St-Pier a été témoin d'un crime et elle bénéficie du programme de protection des témoins. Seulement lorsqu'elle arrive dans la ville d'Orlando, elle déchante un peu parce que ce programme ne lui offre somme tout qu'un toit et de la nourriture. Elle devra donc refaire sa vie et se trouver du boulot, mais sans avoir la possibilité d'user de ses beaux diplômes pour se faire, ni même de se trouver un job dans sa spécialité qui est la sociologie et le travail social.


Non! Daisy en est réduite à être la secrétaire, ou plutôt l'assistante personnelle d'un homme d'affaires qui n'est pas du tout quelqu'un de simple. 


Non. Michael est dur, exigeant, froid et aussi très calculateur. Michael a aussi plusieurs troubles obsessionnels compulsifs qui ont fait pleurer plusieurs de ses autres employés elle! 


Depuis que son amour de jeunesse a trahi sa confiance et brisé ses rêves les plus secrets, Michael se méfie aussi des femmes qui pour lui sont toutes des croqueuses de diamants manipulatrices et perfides. 


Ajouté à cela que Michael a un instinct très sûr pour flairer les mensonges... et sa nouvelle assistante lui ment sur plusieurs choses, il en est persuadé. Comme ce nom qu'elle porte (Joanne) et auquel elle répond si peu souvent quand on l'interpelle!


Sans compter que sa nouvelle assistante est aussi tout le portrait craché de son premier amour... et que son précédent assistant lui avait été envoyé par son propre frère pour l'espionner... Alors rien ne lui dit à Michael que, connaissant très bien ses préférences, son frère ne lui aurait pas envoyé cette femme aussi pour l'espionner et détruire cette entreprise qu'il a construite à la sueur de son front. 


Daisy a elle aussi de bonnes raisons de se méfier... elle est en effet le témoin d'une conspiration à grande échelle, et ne peut se permettre de révéler son secret à qui que ce soit, le policier responsable de son dossier le lui a bien spécifié! Et rien ne lui dit que son nouveau patron est une personne de confiance... 


Mais justement! Daisy et Michael arriveront-ils à se faire confiance? 


L'amour peut-il fleurir d'une relation qui débute sur de si mauvaises bases? 


C'est ce que vous découvrirez dans le livre «À l'ombre du CEO». 

Lire le livre


3- Coeur de glace: Fragile espérance



Kalinda

Mon cœur est comme du verre cristallin très fragile. Il se briserait à rien. Non. Je corrige! Il a déjà été brisé. Piétiné encore et encore par mes parents adoptifs et ma sœur cadette. 


Aussitôt que cette naissance miraculeuse est survenue dans la famille, de ma petite sœur adorée... Je n'étais plus la saveur du jour. Je n'avais plus le moindre intérêt. 


Papa! Maman! Pourquoi m'avoir adoptée, si c'était pour m'abandonner, de même que l'avaient fait mes parents biologiques avant vous? Je ne comprends pas!


Je ne peux me battre. Je ne peux me défendre. Je ne dois même jamais m'agiter... plus que de raison! C'est ce que me disent mes parents adoptifs depuis toute petite! 


Parce que mon cœur est fragile. 


Eh oui, vous l'avez bien compris! En plus d'être si durement traitée depuis l'enfance... Je suis aussi atteinte d'une maladie chronique. Je ne peux en aucun cas m'agiter... ce qui risquerait d'aggraver ma situation. Je me suis donc enfermé dans le silence. Dans un parfait anonymat, acceptant la défaite contre ma sœur cadette encore et encore... Acceptant l'éloignement constant de mes parents, petit à petit... jusqu'à être reniée et chassée de ma propre maison!


Acceptant l'abandon et le rejet si cruel de tous les gens qui m'étaient si proches! 


Acceptant aussi tous mes rêves brisés.


Mais c'était avant qu'il entre dans ma vie... lui... cet homme qu'on dit pourtant si dur et si cruel avec le sexe faible! 


Lui dont les femmes disent à Orlando qu'il a un cœur de glace! 


Il est devenu ma rédemption. 


Mon jardin secret. 


Ma fragile espérance.


 Ma vie peut-elle vraiment changer? 


Le soleil peut-il entrer dans ma demeure?


C'est le rêve très vivide que William Fairsight tente de me vendre quand je le trouve à mon chevet à mon réveil, dans cette chambre d'hôpital si froide et impersonnelle, et qu'il affirme que ma maladie n'est pas du tout incurable tel qu'on me l'avait laissé croire jusqu'ici. 


William Fairsight m'a redonné vie. 


Comment pourrais-je lui témoigner mon éternelle reconnaissance? 


«Épousez-moi!» ordonne-t-il d'une voix qui est sans appel. 


«Ma vie vous appartient.» lui dis-je alors, d'un seul souffle. 


Il est mon sauveur, mon libérateur.


Même s'il désirait m'infliger les pires tortures imaginables, tout cela pour son plaisir personnel, je l'accepterais sans hésiter!


Mais William Fairsight est-il vraiment ce sadique empli de cruauté que toutes ces femmes décrivent? 


Petit à petit j'apprends à découvrir que derrière cette façade très cruelle, se cache en fait un homme très tendre!  

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4- Renaissance de la femme adultère


Sarah

Dans ma première vie, j'ai trahi mon mari et renié toutes les valeurs que mon père m'avait enseignées. Je détestais l'homme que mon père avait choisi pour moi. J'étais prête à tout pour divorcer, même à traîner son nom et aussi le mien dans la boue. 

Dans ma première vie, j'ai fait confiance aux mauvaises personnes. Je prenais mes ennemis pour des amis et l'homme dont je m'étais entichée n'était en fait qu'un menteur, un voleur, un tricheur!

Dans ma première vie, j'ai tout perdu. Mon héritage, la compagnie que mon père avait mis des années à construire... et même tous mes rêves se sont envolés en fumée!

Tout ça pour quoi? À cause d'une obsession. 

Non! De mon infatuation!

Dario Marconi ne méritait pas que je lui sacrifie toute ma vie. 

Je le découvris à mes dépens, le jour de ma mort!

Ce n'est que dans mes derniers instants de vie que j'ai réalisé qu'un seul homme m'avait réellement aimée... au point de se sacrifier pour tenter de sauver ma vie, se jetant dans les flammes!

Ses yeux bleu gris acier et l'expression de son visage au dernier instant, quand cet édifice en feu s'est effondré sur nous, me hanteront toujours. 

Damien Lockwood, si nous nous retrouvons dans notre prochaine vie, je te promets cette fois de t'aimer et de te chérir jusqu'à la fin de mes jours! 

Mais... qui aurait dit que la vie m'offrirait vraiment une seconde chance?

Cette fois, je ne referai pas les mêmes erreurs. Cette fois... je vais me racheter du mal que j'ai fait à tous mes proches... et toi le premier, mon cher ex-mari!

Bref, cette histoire est l'histoire secrète de la Renaissance d'une femme adultère.


©Honey Goldfish

Série suivante: Prédestination



Série Graveyard

1- La Captive de l'amour et le Bazillionnaire




Angelica termine des études en soin vétérinaire quand Drake Sidov,  «bazillionaire» au fort accent étranger fait une apparition dans sa vie qui en sera complètement bouleversée. Drake sait ce qu'il désire et il prend toujours les moyens pour arriver à ses fins. Et ce qu'il désire, c'est Angelica, qui sera conduite bien malgré elle sur l'ile privée du multimilliardaire. Elle découvrira par la même occasion un mode de vie qui lui est entièrement nouveau  pour la jeune femme. Sur cette ile paradisiaque, Drake l'invitera à explorer une nature soumise et de noirs désirs qu'elle ne croyait aucunement posséder.



2- L'héritier de Khan



Anne Claude est une conseillère en placement très doué vivant au Luxembourg. Khan est un trafiquant d'armes qui voudrait bien en faire sa maitresse, car il n'a jamais oublié cet été très chaud de ses vingt-quatre ans qu'il avait passé au Luxembourg en compagnie de la séduisante femme à la chevelure rousse et aux formes très riches et voluptueuses. 



3- La Courtisane du Dragon d'Or



Erin exerce un métier de chef de file. Nommée il y a deux ans au poste de rédactrice en chef du magazine Modus, par son propre père, qui possède un empire médiatique, à seulement 24 ans, elle est à la fois crainte et respectée dans le milieu de la mode.

Erin a aussi une double vie. Dans ses temps libres, elle est aussi Kamala, Courtisane du Dragon d'or à la beauté exotique. Elle est alors soumise aux doms de passage qui font appel à elle pour une scène ou plus simplement pour un diner en tête à tête. Une double vie qu'un admirateur anonyme semble avoir découverte... 

Quand Sir Brenan fait sa connaissance lors de la veille du Nouvel An, l'aura de mystère qui entoure la jeune femme ainsi que sa beauté exotique le fascinera énormément. Lorsqu'au fil du temps cette fascination se transformera en questionnement, et enfin en inquiétude... Sir Brenan sera déterminé plus que jamais à percer à jour le secret de Kamala.



4- La concubine d'El Cabeza



Sofia ignorait tout du monde de Rafael La Costa. Tout ce qu'elle savait de lui, c'est qu'elle lui devait la vie.  En effet, elle serait morte si le bel inconnu ne l'avait pas sauvée lors d'un attentat terroriste à Madrid en mai dernier. 

Depuis ce jour, Sofia ne désire qu'une chose, et c'est retrouver ce mystérieux inconnu dont elle est tombée éperdument amoureuse. Mais elle ignore que pour faire partie de la vie de Rafael, le prix à payer lui sera très élevé. Sera-t-elle prête à tout sacrifier pour lui? Jusqu'à sa propre identité, sa vie, sa famille, ses amis..? 



5- Le contrat de soumission



Kalia n'a qu'un désir depuis toujours et c'est que Julian la remarque enfin. Il est le chef autoproclamé de leur petit groupe de gitans, mais aussi un contrebandier doublé d'un gentleman cambrioleur, raison pour laquelle le père de Kalia n'est pas capable de l'encadrer. Julian donne une mauvaise réputation aux gitans, a déclaré plus d'une fois le patriarche de leur communauté, qui ne l'apprécie pas, mais alors là pas du tout! 

Mais le père de Kalia n'a jamais eu aucune raison de s'en faire parce que Julian s'est toujours tenu à distance respectable de sa fille. Julian est convaincu que Kalia ne peut lui donner ce dont il a besoin. En effet, Julian est un dom qui a des préférences et des besoins sexuels bien spécifiques. Il est donc persuadé que la douce et angélique Kalia ne pourra jamais lui être compatible... Enfin, il en est persuadé jusqu'au mariage de son ami Brennan, auquel ils sont tous deux invités... 

Un instant d'ivresse et tout bascule pour Julian quand Kalia lui fait savoir comme elle aime sa dominance, mais surtout très bien voir qu'elle n'est peut-être pas aussi innocente qu'il le croyait... Même que leur petite séance improvisée parait beaucoup lui plaire... 

Julian décide donc de faire une proposition à Kalia... il lui fera signer un contrat... un contrat très spécial... histoire de découvrir si la fille de ses rêves... peut devenir, la femme qui partagera sa vie définitivement. 


6- L'amour est inévitable




Les Japonais ont cette expression: "Koi No Yokan" pour désigner un amour naissant... un amour qui est inévitable. Koi No Yokan, c'est le moment où vous sentez que vous allez tomber amoureux. Ce n'est pas un coup de foudre, mais un sentiment irrésistible et délicieux. 

Koi No Yokan, c'est aussi le nom que Koto Tanaka a donné à ses galeries d'art. Elles sont jumelles. L'une se situe à Londres et l'autre au Japon parce que... Koi No Yokan. 

C'est le sentiment que Koto a ressenti, il y a quelques années, la première fois qu'il a croisé cette mystérieuse femme...au Japon, dans sa terre natale. Au moment où ils se sont croisés, elle était bien trop jeune pour lui et Koto se refusait à teinter l'innocence de cette jeune femme. 

Ils ne se sont entrevus qu'un bref instant... Mais... Koi No Yokan. Cet instant fut fatal pour le séduisant et tout aussi dangereux Yakuza. 

Koi No Yokan. Un sentiment irrésistible, suave et délicieux, avait conquis le cœur de Koto à cet instant précis. Un sentiment qui ne l'a plus jamais quitté par la suite, même lors de son départ pour Londres... 

Maintenant, après des années d'absence, Koto est de retour au Japon dans le but ultime de succéder à son père, le chef d'un puissant groupe de yakuza. Aura-t-il de nouveau la chance de croiser cette mystérieuse inconnue et de ressentir de nouveau ce sentiment sublime? 

Hmmm... Koto l'espère secrètement. 

Après la mort de son père, Sayuri Masuda s'est fait une promesse. Elle se battra jusqu'au bout pour reprendre ce qui lui revient de plein droit. Et ce, même si son propre père semble l'avoir trahie au moment où il rendait son dernier souffle et que son fiancé l'a lui aussi abandonnée pour lui préférer sa demi-sœur... 

Cruel destin s'il en est... Sayuri ne croit plus en l'amour. Sa pureté fut teintée il y a bien longtemps et ses grands idéaux amoureux se sont brisés avec la trahison de son fiancé. 

Entre ses études universitaires qu'elle doit terminer et l'entreprise familiale qui risque bien de tomber aux mains de  ses éternels ennemis si elle n'y voit pas très rapidement... Sayuri n'a aucun temps à consacrer à l'amour... En fait, à lire les clauses testamentaires que son père a stipulées pour soi-disant assurer la pérennité de leur entreprise familiale comme celle de leur lignée ancestrale... L'amour pourrait bien devenir une simple transaction financière, dans la vie trépidante de Sayuri. 

Mais où pourrait-elle trouver un homme prêt à la marier aussi rapidement... Un homme suffisamment à l'aise financièrement pour ne pas convoiter son héritage par la suite? Un homme qui accepterait aussi... que Sayuri n'est pas la jeune fille aussi pure et aussi pleine de noblesse qu'il y parait en surface... 

En effet, Sayuri mène une double vie depuis toujours... 


Koi No Yokan. 

Koto et Sayuri arriveront-ils à se trouver ou plutôt... se retrouver? Est-ce que vraiment, entre eux, l'amour est inévitable? C'est une histoire à suivre! 



7- L'amour est un petit tyran



Andrea Garcia n'est qu'une couverture. Une identité qu'a embrassée Anna Lucia Fedora après avoir fait une fugue lors de ses 16 ans. Depuis ce temps, Andrea se cache et vit dans le mensonge, dissimulant un lourd secret. 

Andrea a toujours cru être une excellente menteuse. Elle ne faisait que cela depuis sa tendre enfance, conserver les apparences.  C'est devenu une seconde nature pour elle avec le temps de mentir, voler, tricher... se cacher, tel un caméléon qui arrive à se fondre dans le décor environnant. 

En grandissant, Andrea est devenue non seulement une des hackeuses parmi les plus craintes de sa génération, mais aussi l'un des meilleurs agents secrets de Sidov Corp, une société militaire privée qui la recruta par la suite. 

Depuis sa fugue, Andrea considère être en parfait contrôle de son existence. 

Plus personne ne la menacera jamais. 

Plus personne ne la forcera jamais à se soumettre.

Plus personne n'exploitera jamais ses talents gratuitement.

Elle ne pardonnera plus jamais non plus la moindre trahison et s'est juré d'être impitoyable envers ses adversaires. 

Plus personne n'a d'autorité ni de contrôle sur elle.  

Cependant, les nouveaux patrons d'Andrea sont des adeptes de BDSM. Des dominants pur jus. Mais même devant eux, Andrea n'a jamais plié l'échine. Aucun des mercenaires bourrés de testostérones avec qui elle doit souvent faire équipe n'est jamais non plus parvenu à la briser. 

Mais tout cela va changer le jour où Yuri Ivanov, le nouveau Pakhan au sein de la Bravta  à Moscou va entrer dans sa vie. Andrea réalise rapidement que face à ce dom d'expérience, toutes ses tactiques d'évitement ou de manipulation sont ineffectives. Face à lui, cette nature soumise qu'elle refoule depuis si longtemps ne peut s'empêcher de refaire surface.

Yuri sait ce qu'il veut, et surtout QUAND il le désire.  Avec lui, Andrea apprendra à ses dépens que jamais il ne la laissera mener la danse dans leur relation. 

Yuri Ivanov ne fait que rarement des compromis. 

Il peut aussi sentir que la nouvelle petite soumise qui lui est tombée dans l'œil cache un lourd secret. 

Un secret qu'elle se refuse à partager. 

Yuri déteste les secrets. 

Tout comme il a horreur des soumises qui renient leur vraie nature. 

Deux choses que ne cesse de faire la séduisante et surtout très farouche Colombienne. 

Yuri a déjà été trahi par le passé, par une femme qui lui avait menti justement. 

Une femme qui niait aussi sa propre nature... 

Dans le milieu BDSM, ce genre de comportement peut être extrêmement dangereux et toxique. 

Le dom d'expérience a donc décidé de donner une leçon à cette soumise au tempérament rebelle qui, selon lui, est incapable de faire preuve de la moindre honnêteté que ce soit envers son dom, envers ses amies ou même envers elle-même. Ce qui, dans le milieu BDSM, est impardonnable. 

Cependant, ce qui n'était au départ qu'un simple jeu entre les deux amants, tourne rapidement à l'obsession chez Yuri Ivanov, qui est de plus en plus fasciné par la nature très volatile de cette femme au sang bouillant des latinos. 

Il est fasciné aussi par son intelligence et sa vivacité. 

Seulement, comme Yuri a déjà été blessé une fois en amour, alors le chef de ka Bravta se refuse à lui concéder la victoire et nie férocement son affection envers elle, ce qui les conduira à une suite de malentendus. 

Yuri sera forcé petit à petit de s'avouer à lui-même la force des sentiments qu'il éprouve pour Andrea et éventuellement, de les avouer aussi à l'objet de son affection. 

Mais pour Andrea, c'est trop peu, trop tard... 

Andrea a elle aussi sa fierté. Issu d'un foyer sans amour, Andrea ne croit plus en l'amour. 

En fait, à ses yeux, l'amour est la plus grande des souffrances. 

Pour reprendre les termes du sensei chargé de son entrainement... «L'amour est son petit tyran». Un adversaire féroce contre lequel se bat Andrea depuis la tendre enfance. Parce qu'aimer des personnes qui vous abandonnent toujours par la suite est très souffrant. 

Nos deux aimants esseulés arriveront-ils à se retrouver? Laisser de côté leurs préjugés respectifs sur l'amour pour enfin s'y abandonner? C'est ce que nous découvrirons dans ce livre! 


Note: Ce livre, dernier de la série, fait la transition entre la série Graveyard et la série suivante du Milliardaire Beach Club

©Honey Goldfish


Série suivante: Milliardaire Beach Club

Le prix du silence — pourquoi je ne me cache plus

  Pendant longtemps, j’ai écrit dans l’ombre. Je publiais mes romans érotiques discrètement et je faisais mon possible pour glisser sur le...