mardi 25 novembre 2025

Le plus Petit est le plus Grand

(Chronique d’une écrivaine sensible à l’approche des fêtes)

 

Il y a quelque chose de particulier qui se passe chaque année, quand décembre s’installe. Les lumières s’allument, les maisons se réchauffent, et malgré tout… certains se sentent seuls. Délaissés. Abandonnés. Noël est merveilleux pour ceux qui ont une famille, des amis, mais on oublie souvent qu’il existe un nombre incalculable de personnes âgées délaissées par leurs proches et plus terrible encore, d’orphelins et de gens marginalisés, que la société a purement et simplement oubliés.

 

Être écrivaine, c’est vivre dans deux mondes à la fois: celui qu’on bâtit avec passion, et celui qu’on partage avec les gens qu’on aime. Et il arrive que ces deux univers ne se reconnaissent pas toujours.

 

Que ceux qui nous entourent ne voient pas forcément la valeur de ce qu’on crée, ou ne réalisent pas les heures, l’âme et l’amour qu’on met dans notre travail ― notre art.

 

L’inverse est aussi vrai.

 

Plongée dans mon univers paranormal, j’ai bien souvent moi aussi négligé les personnes autour de moi tel un PDG le ferait avec ses proches les premières années de démarrage de sa «start up».

 

Je suis la classique écrivaine vivant dans sa grotte. Hi, hi, hi!

 

Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, cela n’a rien de personnel. Souvent, c’est simplement qu’on se laisse emporter par la routine, ce fameux «métro, boulot, dodo».

 

Mais ça ne fait pas moins mal aux personnes qui nous entourent.

 

Dans ma vie d’artiste, j’ai souvent eu ma part de moqueries, surtout au cours de la période des fêtes où la famille se réunit et où forcément on se compare. Dans ma belle-famille entre autres choses, il y avait ce stupide concours de la plus belle maison, la plus belle voiture, le job le mieux payé. On ne se gênait donc pas pour me faire sentir que ma passion pour les vieux livres et les romans d'amour était futile. Inutile. Contreproductive.

 

Écrivaine? Ah! Ah! Ce n’est pas un métier ma chérie! C’est un passe-temps!

 

Combien de fois l'ai-je entendu celle-là.

 

Une de mes professeurs m'avait prévenu que la "plume est la plus demandante des maitresses".

 

Évidemment, il y a toujours ceux qui croient vous rendre service en vous décourageant d'entreprendre une carrière qui rapporte aussi peu.

 

Tous ces rejets, toutes ces incompréhensions ont fait de moi ce que je suis: une âme qui ressent en profondeur, pour mieux écrire en puisant à la source: dans les profondeurs du cœur.

 

Comprenez bien que je ne cherche à blâmer personne ici.

 

La vie est bruyante, et tout le monde porte ses propres poids.

 

Parfois, ceux qui nous aiment ne savent pas non plus comment nous montrer leur appui.

 

Parfois, ils pensent même en donner… sans savoir que leurs mots glissent mal.

 

Mais à l’approche de Noël, j’ai envie de faire une pause, de respirer, et de regarder ce qui, au fond, nourrit vraiment la magie.

 

Parce que la vérité, c’est qu’on n’a pas besoin d’être compris par tout le monde.


Parfois, il suffit d’une seule personne qui croit en nous pour nous donner des ailes.

Et lorsqu’elle existe — un enfant, un ami, un lecteur, son éditrice, un conjoint —, le plus petit soutien devient un moteur.


Une force créatrice immense.

 

C’est exactement ce que j’aborde dans le spécial de Noël cette année de mon livre actuel Courtisée par l'Alpha: Clamer Béatrice. En effet, j'ai choisi pour le spécial de cette année, le thème du «plus petit qui devient le plus grand».

 

Ceux qu’on néglige, qu’on sous-estime, qu’on marginalise ― ou qu’on croit trop faibles, trop fragiles… alors qu’ils portent en eux une lumière capable de changer le monde. De le rendre meilleur.

 

Les enfants, surtout, comprennent cette magie mieux que nous.

 

Ils voient encore le cœur au lieu de l’enveloppe extérieure.

 

Ils savent repérer la beauté là où nous voyons seulement l’ordinaire.

 

Alors, si j’ai un souhait à offrir à tous ceux qui me liront à Noël cette année, c’est celui-ci: «Rapprochez-vous de ceux qui comptent vraiment pour vous.»

 

Montrez-leur que leur voix, leur art, leur cœur ont une place dans votre vie.

 

Même le plus petit geste peut transformer toute une vie en cette période des fêtes qui approche. Souvent, il suffit de très peu de choses. Un mot doux. Une pensée. Une petite attention. Une intention.

 

Et si vous êtes, comme moi, de ces créateurs un peu sensibles, un peu torturés (de façon tout à fait charmante, j’ose croire)… sachez que votre valeur ne dépend pas de la reconnaissance autour de vous.

 

Votre lumière est réelle.

Votre travail compte.

 

Et quelque part, quelqu’un attend vos mots, vos images, vos œuvres comme un cadeau — même si vous ne le savez pas encore.

 

C’est ça, la vraie magie de Noël.

 

Honey Goldfish

 

Romance paranormale: L’Amour est plus fort que le Destin.

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