Depuis quelque temps, j’ai reçu des messages de lecteurs et lectrices — parfois inquiets, parfois curieux — me demandant: « Pourquoi tant de surnaturel maintenant dans tes romans?»
Ce style porte un nom. Cela s’appelle de la romance paranormale,
et aujourd’hui, je désire répondre aux questionnements
de mes lecteurs et lectrices en toute sincérité tout en vous partageant mon intérêt
pour ce style de romance.
Non pas pour «expliquer ou justifier une décision d’auteure»,
mais pour vous ouvrir une porte sur ce qui se passe vraiment en moi quand
j’écris.
Parce que la vérité est simple:
Je n’ai pas choisi le surnaturel. C’est lui qui m’a
choisie.
Quand j’écris, je construis et déconstruis le monde qui m’entoure
en y jetant un regard qui cherche à demeurer neuf, exempt de préjugés ou du
filtre de mes croyances et de mes propres convictions. Ce regard n’est ni
réaliste ni fictif. Il est mystique, comme un mélange entre le monde réel et le
surnaturel. Entre imaginaire et réalité. Entre la partie visible de l'iceberg
et la partie submergée sous cet océan multiculturel du genre humain.
Il en a toujours été ainsi dans mes livres. Même dans mes
romances un peu plus classiques, il y avait une vibration sous-jacente: quelque
chose dans le regard d’un personnage, dans une rencontre quasi impossible, dans
un geste qui semblait dépasser la logique ― ou encore une prémonition.
Certains appelleront ça l’intuition.
D’autres, la magie.
Il y en a même qui parleront d'anges-gardiens dans
l'invisible ou carrément d'intervention divine.
Personnellement, j’ai fini par comprendre que c’était
simplement… mon univers.
Ma perception du monde, qui en tant qu'artiste est teintée
par mon imagination très fertile.
Les Alphas Divins de mes livres, les âmes prédestinées, les
races de créatures surnaturelles entre magie, sorcellerie et même parfois
féérie qui s’y entremêlent — tout cela ne m’est pas venu comme un “choix
d’auteure”, mais comme une inspiration, petit à petit…
Comme si ces histoires attendaient que je sois prête à les
écrire.
Le surnaturel, pour moi, n’est pas un genre: c’est un
langage
Un langage pour dire ce qui, parfois, dépasse les mots.
Un langage pour explorer:
La force invisible qui nous attire vers quelqu’un,
Les liens qui survivent à la raison,
Une sensation de déjà-vu…
Ou encore cette étrange impression de reconnaître l’âme
d’une personne avant même de connaître son nom.
Le surnaturel me permet d’exprimer ce que le cœur vit en
silence.
Il n’éteint pas la romance: il la magnifie, la rend plus vaste,
plus profonde, plus forte.
Les créatures, les races anciennes, les énergies…
…ce sont des métaphores vivantes.
Quand je décris un Alpha Divin dans mes livres, en fait je
parle d’un homme qui porte une lumière puissante en lui ― et une ombre tout
aussi grande.
Quand j’évoque une «âme-cœur», je parle d’une rencontre qui
bouleverse une vie.
Quand un vampire apparaît, il représente un désir ancien ou
un héritage que l’on ne peut fuir.
Quand une faille s’ouvre, c’est une brisure intérieure qui
demande à être guérie.
Toutes ces choses sont surnaturelles, oui.
Mais en réalité, elles sont profondément humaines.
Je suis devenue une auteure de romance paranormale… parce
que mes histoires le demandaient.
Je ne laisse pas le surnaturel envahir mes romans juste pour
suivre la mode.
Je n’en mets pas «trop» non plus ―
et ce n’est pas gratuit.
J’écris et conçois cet univers comme je le ressens.
Parce qu’il existe en moi depuis longtemps.
Parce qu’il donne sens à mes personnages et révèle leurs
vérités les plus intimes.
Je suis une auteure de romance paranormale, oui.
Mais surtout: je suis une conteuse d’âmes.
C’est là que je me sens entière.
C’est là que mon écriture respire vraiment.
C’est là que mes personnages me parlent.
À mes lectrices de toujours, et à celles qui arrivent…
Merci de m’accompagner dans cette évolution.
Merci de me faire confiance quand mes histoires prennent des
chemins inattendus.
Merci de suivre mes personnages même lorsqu’ils franchissent
la frontière du réel.
J’espère que vous vous laisserez porter, vous aussi.
Parce que la romance paranormale que j’écris n’est pas un
monde étranger:
C’est un monde intérieur.
Un monde de passion, de destin, de blessures qui cherchent à
se dire et à guérir, mais aussi de forces invisibles qui nous guident.
Un monde où, enfin, l’amour devient ce qu’il a toujours été:
mystérieux, puissant, transformateur.
Bienvenue dans cet univers.
Bienvenue chez vous.
― Honey Goldfish
L’amour n’a pas de limites — alors mes histoires non
plus.

Aucun commentaire:
Publier un commentaire